CINE-FIL: Nous 3 ou rien

Chers Oh My Lecteurs, demain c’est le jour des sorties ciné et je vous conseille tout particulièrement d’aller voir « Nous 3 ou rien », le tout premier long-métrage de Kheiron, en tant que réalisateur, scénariste et interprète principal. Vous avez sûrement eu l’occasion de le découvrir dans la mini-série Bref de Canal +, puis dans son spectacle de stand-up « Libre éducation »; et bien aujourd’hui, il se jette dans le grand bain, et nous raconte le destin hors du commun de ses parents, d’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes.

SYNOPSIS: Jeunes Iraniens, militants pour la démocratie, Hibat Tabib et Fereshteh contestent le régime du shah, puis celui de l’ayatollah Khomeini, et sont contraints de fuir leur pays en 1984. Le film raconte leur vie en Iran puis leur exil en France et leur arrivée en Seine-Saint-Denis, où ils s’impliquent dans la vie associative locale. Une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.

Dans « Nous 3 ou rien » mêlant harmonieusement film politique et chronique sociale, Kheiron interprète le rôle de son père Hibat et a choisi Leila Bekthi pour le rôle de sa mère. Pour incarner Fereshteh, Kheiron cherchait une comédienne capable d’être crédible lorsqu’elle s’énerve et à l’aise dans les scènes comiques. Ce choix a été une évidence après avoir vu, par hasard, l’actrice en interview à la télévision. Le couple qu’ils forment à l’écran sonne très juste et c’est aussi une belle déclaration d’amour que Kheiron fait à ses parents.

Dans le rôle des parents de Fereshteh, 2 grands noms du cinéma français, Zabou Breitman et Gérard Darmon, se montrant tour à tour drôles et touchants, tout au long du film, tandis qu’Alexandre Astier endosse le costume du shah d’Iran, qui « dédramatise » avec humour le contexte politique en Iran à l’époque.

Un joli film, à voir sans l’ombre d’une hésitation…