Beauté
Mugler crée une web série autour de son parfum Alien
Fidèle à son esprit pionnier et à son univers artistique d’avant-garde, Mugler détourne les codes de la communication traditionnelle et initie une prise de parole dissonante pour créer un rayonnement artistique nouveau. We Are All Alien est une web série de fiction inédite, entièrement produite et dirigée par Mugler. Plus moderne, la fiction se rapproche des formats de storytelling contemporains, tout en restant dans une continuité graphique par rapport au film publicitaire Alien.
Des personnages en quête de lumière
Cette série est le récit croisé de 4 personnages en quête de lumière. Pour renforcer l’émotion à l’écran, tous sont des comédiens dramatiques professionnels.
Stella (interprétée par Hannah Tibbott, jeune comédienne de seulement 16 ans), représente la pureté et l’innocence. Duru le shaman (Basil King), est un grand colosse conteur d’histoire. Théo(phane) le guide (Danny Horn) est le seul à connaître la voie jusqu’au Monolithe et enfin, Elina l’attrapeuse d’étoiles (Abby Wilson), vive et débrouillarde.
We Are All Alien, un hommage à la science-fiction
Hautement visuelle, cette oeuvre de fiction, réalisée par James F. Coton fait écho à de nombreuses références de la pop culture et de la science-fiction des 40 dernières années et leur rend hommage à travers sa mise en scène cinématographique : Blade Runner, Mad Max, 2001 : L’Odyssée de l’Espace, Premier Contact, Interstellar, Le 5e élément…, autant de clins d’oeils artistiques qui jalonnent l’exigence avant-gardiste et l’ambition esthétique de la réalisation.
Le 1er chapitre, dont les 150 plans ont été tournés en seulement 5 jours (!), comporte 4 épisodes. Tournés sur l’île de Ténérife, les décors sont un personnage à part entière, permettant d’installer l’ambiance d’un huis clos magistral, graduel et hors de toute prise temporelle :
- le désert, immensité d’or à la froide douceur, est un lieu propice au conte,
- la forêt, humide et mystérieuse, inspire une course effrénée vers l’inconnu,
- les ruines, brutes et brutalistes, sont le lieu froid et terrible de l’épreuve,
- le volcan et son sable noir, magnétique et hypnotique, laisse rêver à un dénouement universel.
En 4 épisodes, c’est un tour du monde de paysages extraordinaires que nous fait vivre Mugler. Créer du spectaculaire par l’épure pour couper le souffle du spectateur : telle était l’ambition du film…
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