Le retour merveilleux du Petit Prince

Chers Oh My Lecteurs un peu rêveurs, si – comme moi – votre enfance a été bercée par le fameux « Dessine-moi un mouton », c’est un retour merveilleux que vous ne devez pas louper, celui du Petit Prince de Saint-Exupéry qui ressurgit chez  le 14 Juin prochain, à travers la vente exceptionnelle d’aquarelles et de dessins originaux à 14h.

Ce joyau universel a été traduit en 270 langues et a fait l’objet de plus de 1300 éditions.

LES AQUARELLES

Les provenances des oeuvres sont les plus pures dont on puisse rêver: les 2 aquarelles sont issues de la succession de Consuelo de Saint-Exupéry, son épouse. Elle les ramena en France en 1946. L’édition originale parut le 6 Avril 1943. Elle fût imprimée en anglais à 525 exemplaires, et en français à 260 exemplaires. Elles ont été réalisées à Eatons Neck (New-York) à l’été 1942.

La 1ère aquarelle, qui fût peinte par Antoine de Saint-Exupéry,  a servi d’illustration en noir et blanc de la page 24. Le Petit Prince y est représenté assis sur une chaise, contemplant un soleil rougeoyant qui disparaît derrière des fleurs et des joncs.

La seconde aquarelle a servi à l’illustration de la page 71 de l’édition originale; elle y est reproduite dans des couleurs différentes. Elle fût peinte par Antoine de Saint-Exupéry pour illustrer le moment où Le Petit Prince découvre amèrement « un jardin fleuri de roses » semblables à la sienne. Puis il se dit encore « Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possède qu’une rose ordinaire. Ca et mes trois volcans qui m’arrivent au genou, et dont l’un, peut-être, est éteint pour toujours, ça ne fait pas de moi un bien grand prince... » Et couché dans l’herbe, il pleura.

LES DESSINS

La suite de 11 dessins préparatoires provient de Silvia Hamilton, l’amie de coeur d’Antoine de Saint-Exupéry, rencontrée à New-York à qui il les confia, ainsi qu’un manuscrit original du Petit Prince, avant son départ. Elle les conserva jusqu’en 1976, jusqu’à ce qu’ils rejoignent une collection du sud-ouest de la France. Tous ces dessins, en majorité aquarellés, sont légendés par Saint-Exupéry et 9 d’entre eux sont numérotés. On trouve entre ces dessins et l’illustration définitive du conte, des similitudes vestimentaires: noeud papillon, écharpe etc.

Cet ensemble est couronné par la dernière lettre de l’écrivain-pilote, écrite la veille de sa mort à son ami Pierre Dalloz, d’une superbe intensité dramatique. Elle se termine avec ces mots: « Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien… Moi j’étais fait pour être jardinier. »

Vous pouvez découvrir aquarelle jusqu’au 13 Juin prochain chez Artcurial 7, Rond-point des Champs-Elysées 75008 PARIS.